Quelques photos disponibles : cliquez ici
Nous voilà parti pour 2 semaines de Cambodge. C’est un retour pour Estelle puisqu’elle y a été il y 6 ans. Aux premières apparences le pays semble avoir beaucoup changé et le voyage est très différent car il sera moins hors des sentiers battus.
Frontière Laos > Cambodge : des p’tits biftons par-ci par-là
Ce qui est énervant des frontières terrestres c’est que si vous voulez votre visa vous êtes obligés de lâcher quelques dollars par-ci par-là pour le tampon fait par les autorités sur votre passeport. Comme si le prix du visa ne suffisait pas ! Et le plus écœurant dans tout ça est que ces coutumes sont tellement connues qu’elles sont tombées dans le registre du normal. Cette fois nous aurons même eu le droit à la vérification de notre température… Bande d’escroc !
Phnom Penh : Bangkok n’a qu’à bien se tenir !
Phnom Penh a clairement des allures de Bangkok : ville bien développée mélangeant des côtés traditionnels et ‘trendy’, pas aussi trépidante que ce que nous en avions eu comme écho et à une échelle humaine.
Quelques points qui ont retenus notre attention :
- Tout d’abord il va falloir apprendre à jongler entre le dollar et le riel. Pas évident au départ : On vous donne un prix en riel, vous payez en dollar et on vous rend une partie en dollar et en riel. C’est une bonne gymnastique d’esprit innée pour les locaux. Une chose appréciable c’est que le temps que nous nous rodions à l’exercice, nous n’avons pas croisé de personnes malintentionnées qui auraient tentées ‘d’oublier’ de nous rendre quelques riels.
- Nous sommes allés visiter l’école Tuol Svay, rebaptisée S-21 (désormais un musée). C’est l’un des lieux utilisés par les Khmers Rouges sous le régime de Pol Pot comme lieu de détention et de torture. La visite est assez dérangeante et nous en sommes ressortis avec un bon mal de tête.
- La visite du palais royal a été un peu décevante car seulement une petite partie du lieu est ouverte. Nous aurons tout de même bien profité des beaux temples, des bouddhas d’or sertis de milliers de diamants et des vasques arborant de beaux lotus colorés.
- A Phnom Penh nous avons aussi retrouvé les tuk-tuks ! C’est un mélange d’Inde et de Laos. Inde, car lorsque vous faîtes 1 pas, il y a déjà 3 tuk-tuks qui vous sautent dessus pour proposer leur service. Laos, car ils vous abordent avec un sourire, sans agressivité et qu’en leur répondant gentiment ils n’insistent pas plus. Bon, en toute franchise, les prix annoncés par les tuk-tuk sont vraiment déraisonnables et n’invitent pas à la négo. Fatigués de devoir tout discuter nous avons décidé de parcourir Phnom Penh à pied.
- C’est à Phnom Penh que nous avons aussi fait nos premières ‘Rice Noodle soup’ cambodgiennes. Ça va devenir notre plat principal pour les 2 semaines à venir. Elles sont gouteuses, saines et désaltérantes (note pour plus tard : comprendre comment il la prépare pour faire la même en France).
- Il faut chaaaaaaaauuuuuud au Cambodge. Nous avons profité de notre emplacement proche de la piscine olympique pour piquer une petite tête. Rien à voir avec les entrainements du passé. Nous étions contents d’arriver à faire quelques A/R. Petite info pour nos amis triathlètes : On en est presque à un an sans nat’ et on est vraiment à la traîne. La reprise s’annonce laborieuse….
A la recherche des caraïbes au Cambodge
Il parait que Kho Rong est un des paradis sur terre. Sable fin et blanc, mer turquoise, fonds marins généreux et avec une visibilité à couper le souffle, bungalow façon Robinson Crusoé, du calme et de la sérénité en masse !
Il y a encore beaucoup de vrai dans tout cela, mais ce n’est pas une évidence.
D’abord pour arriver sur cette île il faut passer par Sihanoukville. Une station balnéaire qui se veut trendy mais frôle plutôt la vulgarité : post-ados enivrés à moitié à poil se prenant pour les maîtres du monde et pas mal d’occidentaux défraichis venus profiter de la beauté des jeunes cambodgiennes. C’est dérangeant.
Pour rendre l’étape encore plus sympa, nous y sommes allés le jour de la fête de la femme. Cette journée est fériée au Cambodge. Résultat : toutes les guests houses étaient pleines à craquer et les prix avaient doublés (voir triplés).
L’étape suivante est celle du bateau. L’option la plus rentable est de partir sur un petit ‘Boat Tour’. La formule est : Arrêt sur 3 îles différentes, breakfast et déjeuner inclus, matériel de snorkeling prêté, ticket ‘open’ – vous restez dormir ou vous voulez et reprenez le bateau quand vous le souhaitez).La proposition est séduisante, la réalité l’est beaucoup moins. Pour le petit dèj on vous parque dans le resto d’une guest house avec une 50aine d’autres visiteurs. Vous avalez votre petit dèj’ et ensuite on vous dépose sur le quai pour prendre votre bateau. A notre grande surprise, nous découvrons que nous allons tous monter dans le petit bateau déjà plein à craquer. Celui-là même où vous vous dites : «Bah, y’a plus de place. Il est où l’autre bateau ? ». Eh bien si, il reste le toit ! Comment n’y avons-nous pas pensé plus tôt ! Nous voilà donc parqué comme du bétail dans ce petit bateau qui doit nous emmener droit au paradis (les îles bien entendu, même si au vu de l’embarcation et du peu de respect de la sécurité la possibilité d’un éventuel naufrage traverse notre esprit).
Les heures de navigations se passent. On se tient chaud (les 40° ne suffisaient pas), 10 pèlerins se baignent au premier arrêt (il y avait du matos de snorkeling que pour 3), on s’arrête une heure sur une île bien paradisiaque mais nous n’en profiterons pas car l’intendance du déjeuner aura pris trop de temps. Enfin, nous arrivons sur Kho Rong. La soit disante ‘île paradisiaque’, qui en fait, ne l’est plus vraiment car elle est envahie par nous autres backpackers et lui enlevons tout son charme. Les bungalows façon Crusoe au calme sont trop chers et pas disponibles. Nous n’aurons pas d’autres choix que de nous rabattre sur une guest house de charme mais collée à un des bars ‘trendy’ pour backpackers cools et alcoolisés qui crache du gros son jusqu’à 2h du matin. Charmant, vraiment charmant…
On aura finalement trouvé notre petit coin de paradis. Il faut sortir de ce lieu où les bateaux vous débarquent et aller à ‘Long Beach’, de l’autre côté de l’île. 2 options : Soit 1h de marche trop ardue pour la faire avec votre sac de voyage, soit 3 dollars de bateau. Comme nous y allons que pour une journée on a pris la première option. A l’arrivée : des kilomètres de plage au sable blanc, le bruit des vagues, des grillons et du vent dans les arbres pour vous bercer. Une eau pure, translucide et turquoise comme on en voit dans les brochures des agences de voyages. On n’a pas été bon sur ce coup-ci. Avec un peu d’anticipation on aurait pu avoir une tente ou un des rares bungalows sur ce versant de l’île… On se rattrapera aux Philippines J
Ce qu’on a aimé de cette petite virée :
- Adieux chaussures, tongues ou sandalettes. Ici on vit pied nu !
- Long beach. Définitivement une plage de rêve même si très décevante côté snorkeling. On recommande vivement de prendre le temps de découvrir les autres endroits de l’île. Il y a des plages vierges. Il faut juste un peu de temps pour y accéder.
- Les ‘fruit shake’ de la famille Ponleu Pich. Recette : Vos fruits préférés pelés, poudre de noix de coco, lait concentré sucré, sucre de canne, lait, glaçons. Passer le tout au mixeur une bonne minute pour obtenir une mousse onctueuse et savoureuse. Plein d’énergie et de délice garanti !
(Et parce qu’on ne peut pas tout aimer) Ce qu’on n’a pas aimé :
- Cette île se dénature à grande vitesse pour répondre aux attentes des backpackers cools et marginaux mais pas écolos pour un sous.
- Les nuits bruyantes…. D’abord c’est de la musique techno à fond, puis après c’est les joyeux lurons qui continuent à festoyer dans la guest house en oubliant qu’il y a certainement une 30aine de personnes qui profitent de leur petite ‘after’ privée. (on devient chiant à 30 ans non ?)
- Très déçu par la qualité du poisson. Dommage, on est sur une île et sa ressource principale pourrait bien être….le poisson. Et bien non. Il est cher et pas bien cuisiné. On l’aura testé une fois et pas 2.
- Pb de poubelle, pb de tout à l’égout…
- Deçu pour le snorkeling. On a presque rien vu.
Nous avons quitté l'île pour nous rendre à Siem Riep. A nous les temples! Débriefe dans le prochain article. A très vite.
Nous voilà parti pour 2 semaines de Cambodge. C’est un retour pour Estelle puisqu’elle y a été il y 6 ans. Aux premières apparences le pays semble avoir beaucoup changé et le voyage est très différent car il sera moins hors des sentiers battus.
Frontière Laos > Cambodge : des p’tits biftons par-ci par-là
Ce qui est énervant des frontières terrestres c’est que si vous voulez votre visa vous êtes obligés de lâcher quelques dollars par-ci par-là pour le tampon fait par les autorités sur votre passeport. Comme si le prix du visa ne suffisait pas ! Et le plus écœurant dans tout ça est que ces coutumes sont tellement connues qu’elles sont tombées dans le registre du normal. Cette fois nous aurons même eu le droit à la vérification de notre température… Bande d’escroc !
Phnom Penh : Bangkok n’a qu’à bien se tenir !
Phnom Penh a clairement des allures de Bangkok : ville bien développée mélangeant des côtés traditionnels et ‘trendy’, pas aussi trépidante que ce que nous en avions eu comme écho et à une échelle humaine.
Quelques points qui ont retenus notre attention :
- Tout d’abord il va falloir apprendre à jongler entre le dollar et le riel. Pas évident au départ : On vous donne un prix en riel, vous payez en dollar et on vous rend une partie en dollar et en riel. C’est une bonne gymnastique d’esprit innée pour les locaux. Une chose appréciable c’est que le temps que nous nous rodions à l’exercice, nous n’avons pas croisé de personnes malintentionnées qui auraient tentées ‘d’oublier’ de nous rendre quelques riels.
- Nous sommes allés visiter l’école Tuol Svay, rebaptisée S-21 (désormais un musée). C’est l’un des lieux utilisés par les Khmers Rouges sous le régime de Pol Pot comme lieu de détention et de torture. La visite est assez dérangeante et nous en sommes ressortis avec un bon mal de tête.
- La visite du palais royal a été un peu décevante car seulement une petite partie du lieu est ouverte. Nous aurons tout de même bien profité des beaux temples, des bouddhas d’or sertis de milliers de diamants et des vasques arborant de beaux lotus colorés.
- A Phnom Penh nous avons aussi retrouvé les tuk-tuks ! C’est un mélange d’Inde et de Laos. Inde, car lorsque vous faîtes 1 pas, il y a déjà 3 tuk-tuks qui vous sautent dessus pour proposer leur service. Laos, car ils vous abordent avec un sourire, sans agressivité et qu’en leur répondant gentiment ils n’insistent pas plus. Bon, en toute franchise, les prix annoncés par les tuk-tuk sont vraiment déraisonnables et n’invitent pas à la négo. Fatigués de devoir tout discuter nous avons décidé de parcourir Phnom Penh à pied.
- C’est à Phnom Penh que nous avons aussi fait nos premières ‘Rice Noodle soup’ cambodgiennes. Ça va devenir notre plat principal pour les 2 semaines à venir. Elles sont gouteuses, saines et désaltérantes (note pour plus tard : comprendre comment il la prépare pour faire la même en France).
- Il faut chaaaaaaaauuuuuud au Cambodge. Nous avons profité de notre emplacement proche de la piscine olympique pour piquer une petite tête. Rien à voir avec les entrainements du passé. Nous étions contents d’arriver à faire quelques A/R. Petite info pour nos amis triathlètes : On en est presque à un an sans nat’ et on est vraiment à la traîne. La reprise s’annonce laborieuse….
A la recherche des caraïbes au Cambodge
Il parait que Kho Rong est un des paradis sur terre. Sable fin et blanc, mer turquoise, fonds marins généreux et avec une visibilité à couper le souffle, bungalow façon Robinson Crusoé, du calme et de la sérénité en masse !
Il y a encore beaucoup de vrai dans tout cela, mais ce n’est pas une évidence.
D’abord pour arriver sur cette île il faut passer par Sihanoukville. Une station balnéaire qui se veut trendy mais frôle plutôt la vulgarité : post-ados enivrés à moitié à poil se prenant pour les maîtres du monde et pas mal d’occidentaux défraichis venus profiter de la beauté des jeunes cambodgiennes. C’est dérangeant.
Pour rendre l’étape encore plus sympa, nous y sommes allés le jour de la fête de la femme. Cette journée est fériée au Cambodge. Résultat : toutes les guests houses étaient pleines à craquer et les prix avaient doublés (voir triplés).
L’étape suivante est celle du bateau. L’option la plus rentable est de partir sur un petit ‘Boat Tour’. La formule est : Arrêt sur 3 îles différentes, breakfast et déjeuner inclus, matériel de snorkeling prêté, ticket ‘open’ – vous restez dormir ou vous voulez et reprenez le bateau quand vous le souhaitez).La proposition est séduisante, la réalité l’est beaucoup moins. Pour le petit dèj on vous parque dans le resto d’une guest house avec une 50aine d’autres visiteurs. Vous avalez votre petit dèj’ et ensuite on vous dépose sur le quai pour prendre votre bateau. A notre grande surprise, nous découvrons que nous allons tous monter dans le petit bateau déjà plein à craquer. Celui-là même où vous vous dites : «Bah, y’a plus de place. Il est où l’autre bateau ? ». Eh bien si, il reste le toit ! Comment n’y avons-nous pas pensé plus tôt ! Nous voilà donc parqué comme du bétail dans ce petit bateau qui doit nous emmener droit au paradis (les îles bien entendu, même si au vu de l’embarcation et du peu de respect de la sécurité la possibilité d’un éventuel naufrage traverse notre esprit).
Les heures de navigations se passent. On se tient chaud (les 40° ne suffisaient pas), 10 pèlerins se baignent au premier arrêt (il y avait du matos de snorkeling que pour 3), on s’arrête une heure sur une île bien paradisiaque mais nous n’en profiterons pas car l’intendance du déjeuner aura pris trop de temps. Enfin, nous arrivons sur Kho Rong. La soit disante ‘île paradisiaque’, qui en fait, ne l’est plus vraiment car elle est envahie par nous autres backpackers et lui enlevons tout son charme. Les bungalows façon Crusoe au calme sont trop chers et pas disponibles. Nous n’aurons pas d’autres choix que de nous rabattre sur une guest house de charme mais collée à un des bars ‘trendy’ pour backpackers cools et alcoolisés qui crache du gros son jusqu’à 2h du matin. Charmant, vraiment charmant…
On aura finalement trouvé notre petit coin de paradis. Il faut sortir de ce lieu où les bateaux vous débarquent et aller à ‘Long Beach’, de l’autre côté de l’île. 2 options : Soit 1h de marche trop ardue pour la faire avec votre sac de voyage, soit 3 dollars de bateau. Comme nous y allons que pour une journée on a pris la première option. A l’arrivée : des kilomètres de plage au sable blanc, le bruit des vagues, des grillons et du vent dans les arbres pour vous bercer. Une eau pure, translucide et turquoise comme on en voit dans les brochures des agences de voyages. On n’a pas été bon sur ce coup-ci. Avec un peu d’anticipation on aurait pu avoir une tente ou un des rares bungalows sur ce versant de l’île… On se rattrapera aux Philippines J
Ce qu’on a aimé de cette petite virée :
- Adieux chaussures, tongues ou sandalettes. Ici on vit pied nu !
- Long beach. Définitivement une plage de rêve même si très décevante côté snorkeling. On recommande vivement de prendre le temps de découvrir les autres endroits de l’île. Il y a des plages vierges. Il faut juste un peu de temps pour y accéder.
- Les ‘fruit shake’ de la famille Ponleu Pich. Recette : Vos fruits préférés pelés, poudre de noix de coco, lait concentré sucré, sucre de canne, lait, glaçons. Passer le tout au mixeur une bonne minute pour obtenir une mousse onctueuse et savoureuse. Plein d’énergie et de délice garanti !
(Et parce qu’on ne peut pas tout aimer) Ce qu’on n’a pas aimé :
- Cette île se dénature à grande vitesse pour répondre aux attentes des backpackers cools et marginaux mais pas écolos pour un sous.
- Les nuits bruyantes…. D’abord c’est de la musique techno à fond, puis après c’est les joyeux lurons qui continuent à festoyer dans la guest house en oubliant qu’il y a certainement une 30aine de personnes qui profitent de leur petite ‘after’ privée. (on devient chiant à 30 ans non ?)
- Très déçu par la qualité du poisson. Dommage, on est sur une île et sa ressource principale pourrait bien être….le poisson. Et bien non. Il est cher et pas bien cuisiné. On l’aura testé une fois et pas 2.
- Pb de poubelle, pb de tout à l’égout…
- Deçu pour le snorkeling. On a presque rien vu.
Nous avons quitté l'île pour nous rendre à Siem Riep. A nous les temples! Débriefe dans le prochain article. A très vite.
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