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Ça y est, ça faisait 10 mois que ça nous pendait au nez et c’est arrivé : notre tour du monde vient de prendre fin. Nous voilà sur le retour pour Paris et heureux de retrouver nos proches. Et pour être sûr que nous rentrons avec encore plus d’étoiles dans les yeux nous nous sommes concoctés une dernière étape génialissime ! 100% felicidade brasileira!!!
Au programme : Rio, Jericoacoara, désert du Lençóis avec un bref passage à Fortaleza. Pour ceux qui veulent commencer à découvrir ce pays c’est définitivement LES ‘places to see’. Récit de nos plaisirs de cette dernière étape.
♫SI TU VAS A RIO, N’OUBLIE PAS DE MONTER LA HAUT…♫
Et vous n’y couperez pas ! Même si vous ne suivez pas les conseils de Dario Moreno, vous n’avez pas d’autres choix que de monter sur quelques abruptes collines qui jaillissent du sol pour apprécier l’incroyable beauté de cette ville entre mer et montagne. On peut tirer toutes les sonnettes d’alarme que l’on veut sur la dangerosité qui y règne, ça n’enlève pas sa beauté !
Au programme : des heures de balades le longs des si célèbres plages Copacapana-Ipanema-Leblon, le Cristo Redemptor en personne, Le Pão de Açúcar façon tête dans les nuages (à prononcer [paon] et non [pao]…attention la différence est fatale !), se balader dans le centre et Lapa, découvrir le jardin botanique, et retrouver des amis de longues dates. Bon on a fait la totalité des indispensables de Rio à l’exception du Maracaña et du carnaval. Faut bien en garder pour une prochaine fois non ?
Quelques souvenirs en vrac de ces quelques jours passés à [riou dje janéïrou] :
FORTALEZA :
Fortaleza est plus une ville étape qu’une destination de vacances en ce qui nous concerne. Certes il y fait beau et chaud, mais c’est une très grande ville réputée dangereuse. Ce qui nous a amené-là n’était pas ces centres d’intérêts touristiques (que nous n’avons pas pris la peine de voir), mais c’est plutôt Renata C. amie d’Estelle du primaire ! 20 ans après elles se sont retrouvées à Paris, puis 23ans après nous déparquons chez Renata au Brésil! Comme quoi ! La vie est pleine de (belles) surprises !
Mille mercis Renata ainsi qu’à toute ta famille de nous avoir si gentiment accueillis pendant nos rapides passages à Fortaleza ! Les brésiliens ont définitivement un sens de l’accueil inégalable ! :-)
On croise les doigts pour éventuellement revenir en Mai pour les belles festivités qui se préparent ;-)
JERICOACOARA : KITEPIRINHA ‘TRRRANQUOUILO’ AMIGO
Notre coup de cœur pour passer de vraies vacances c’est Jericoacoara (Jeri de son petit nom). A 6 heures de bus de Fortaleza + 1 heure de 4x4 pour arriver dans cette ville balnéaire isolée dans le parc national de Jericoacoara, c’est définitivement un trajet court pour un dépaysement total. Pas la peine de chausser vos havaïanas les rues sont en sable, shopping au petit marché en maillot de bain, ‘pousadas’ de charme, petits commerces design, une micro rue de la soif composée de petites roulottes qui vous servent les caïpi sur la plage. Ce qui fait connaître Jeri à travers le monde c’est aussi et surtout sa météo en cette saison hivernale : un soleil brulant (on a battu nos records personnels de bronzage) adouci par un vent fort en journée pour s’adonner au kitesurf. Bref, une ville étape où nous passerons 2 semaines tant il fait bon vivre.
Ça y est, ça faisait 10 mois que ça nous pendait au nez et c’est arrivé : notre tour du monde vient de prendre fin. Nous voilà sur le retour pour Paris et heureux de retrouver nos proches. Et pour être sûr que nous rentrons avec encore plus d’étoiles dans les yeux nous nous sommes concoctés une dernière étape génialissime ! 100% felicidade brasileira!!!
Au programme : Rio, Jericoacoara, désert du Lençóis avec un bref passage à Fortaleza. Pour ceux qui veulent commencer à découvrir ce pays c’est définitivement LES ‘places to see’. Récit de nos plaisirs de cette dernière étape.
Et vous n’y couperez pas ! Même si vous ne suivez pas les conseils de Dario Moreno, vous n’avez pas d’autres choix que de monter sur quelques abruptes collines qui jaillissent du sol pour apprécier l’incroyable beauté de cette ville entre mer et montagne. On peut tirer toutes les sonnettes d’alarme que l’on veut sur la dangerosité qui y règne, ça n’enlève pas sa beauté !
Au programme : des heures de balades le longs des si célèbres plages Copacapana-Ipanema-Leblon, le Cristo Redemptor en personne, Le Pão de Açúcar façon tête dans les nuages (à prononcer [paon] et non [pao]…attention la différence est fatale !), se balader dans le centre et Lapa, découvrir le jardin botanique, et retrouver des amis de longues dates. Bon on a fait la totalité des indispensables de Rio à l’exception du Maracaña et du carnaval. Faut bien en garder pour une prochaine fois non ?
Quelques souvenirs en vrac de ces quelques jours passés à [riou dje janéïrou] :
- Le combo cristo-pão est définitivement à faire. Vues imprenables sur la ville, plages de Rio et baie de Guanabara.
- Boire des caïpirinhas le soir dans les barracas le long des plages. 1 verre et demi a été suffisant pour qu’Estelle se prenne une bonne claque (et une bonne gueule de bois).
- Le petit plaisir matinal de Laurent à Rio : aller courir de long de la plage ! Et ce n’est pas le seul, Rio est une ville qui bouge ! Tous les matins et soirs la plage est inondée de sportifs et de coachs. Course à pied, Footvolley, muscu, aerobic, beachtennis, entrainement typique du ‘mud-day’…vous trouverez forcement chaussure à votre pied !
- S’il y a bien un endroit où il où ça vaut le coup de voyager en coach-surfing ou en prenant une chambre via airbnb c’est à Rio. Tout d’abord parce que la vie y est très chère, et deuxièmement parce que les cariocas sont (à l’image des brésiliens) très accueillants. Lors de notre premier passage nous nous sommes arrêtés à une adresse que nous ne communiquerons pas trop car c’était trop cher pour ce que c’était. Et pour la deuxième nous ne communiquerons pas l’adresse non plus car pour le coup c’est un très bon plan qu’on veut garder pour nous ! Plus sérieusement le plan Fatima vers Leblon évitez, et le plan Cae vers Gloria/Catete FONCEZ ! Besoin d’info, contactez-nous. Chez Fatima nous avons fait la connaissance de Mery qui vient de lancer sa marque de maillot brésilien en Europe. Chouette idée, chouette nom, chouettes collections qui s’étoffent progressivement. Si l’année prochaine vous voyez les maillots Bombommar, c’est cette travailleuse globe-trotteuse-modiste qui est derrière tout ça ! www.bombommar.com
- Notre deuxième passage à Rio était sous le signe des retrouvailles : Nous avons retrouvé Julien (ami du Lycée d’Estelle) avec sa femme carioca Tatiana et leur petite rieuse Mariana ; Renata pour sa part avait coiffé sa casquette de guide pour faire un grand tour de Rio à 2 amis Français venus leur rendre visite à Fortaleza : Sylvie et David. Nous avons passé ensemble de chouettes moments (marchés, diners, caïpi un jour, caïpi toujours !...). Un grand merci Renata pour nous avoir tant cocooné !
- Rapide visite du centre-ville pour apprécier les monuments baroques étouffés par les plus modernes. En se baladant on a finalement atterri dans ‘le marché aux puces’ de Rio. Une visite qui s’est transformée en shopping…
Fortaleza est plus une ville étape qu’une destination de vacances en ce qui nous concerne. Certes il y fait beau et chaud, mais c’est une très grande ville réputée dangereuse. Ce qui nous a amené-là n’était pas ces centres d’intérêts touristiques (que nous n’avons pas pris la peine de voir), mais c’est plutôt Renata C. amie d’Estelle du primaire ! 20 ans après elles se sont retrouvées à Paris, puis 23ans après nous déparquons chez Renata au Brésil! Comme quoi ! La vie est pleine de (belles) surprises !
Mille mercis Renata ainsi qu’à toute ta famille de nous avoir si gentiment accueillis pendant nos rapides passages à Fortaleza ! Les brésiliens ont définitivement un sens de l’accueil inégalable ! :-)
On croise les doigts pour éventuellement revenir en Mai pour les belles festivités qui se préparent ;-)
JERICOACOARA : KITEPIRINHA ‘TRRRANQUOUILO’ AMIGO
Notre coup de cœur pour passer de vraies vacances c’est Jericoacoara (Jeri de son petit nom). A 6 heures de bus de Fortaleza + 1 heure de 4x4 pour arriver dans cette ville balnéaire isolée dans le parc national de Jericoacoara, c’est définitivement un trajet court pour un dépaysement total. Pas la peine de chausser vos havaïanas les rues sont en sable, shopping au petit marché en maillot de bain, ‘pousadas’ de charme, petits commerces design, une micro rue de la soif composée de petites roulottes qui vous servent les caïpi sur la plage. Ce qui fait connaître Jeri à travers le monde c’est aussi et surtout sa météo en cette saison hivernale : un soleil brulant (on a battu nos records personnels de bronzage) adouci par un vent fort en journée pour s’adonner au kitesurf. Bref, une ville étape où nous passerons 2 semaines tant il fait bon vivre.
Souvenirs de nos plaisirs:
LAGONS ET OASIS DANS LE DESERT DU LENÇÓIS
A notre question «quelle est la plus belle chose à faire au Brésil? », plusieurs brésiliens nous ont répondus : « traverser le désert du Lençóis Maranhenses ». Ni une ni deux, nous voilà donc en partance pour cette destination !
On a suivi les conseils de Fransisco B. (merci !). Direction le calme village d’Atins pour 3 jours d’excursion. Nous sommes 7 au départ : Le trio Kolanta : Anne, Klara et Yann - 3 étudiants en archi qui voulaient partir en autonomie et qui se sont ravisés pour la 1ère journée (choix plus raisonnable, c’est tout de même un désert…) - ainsi qu’Amira et Ryad – couple algérien voyageur avec qui nous avons vraiment partagés de chouettes moments !
Nous sommes partis avec un guide recommandé par notre guest house et que pour le coup nous décommandons ! Si on vous parle de [Marcioul] ou ‘Filho do Deserto’ (fils du désert), qu’il a des allures rasta un peu prononcées, honnêtement passez votre chemin même si au premier contact il vous parait bien. Nous étions bien contents qu’Amira et Ryad (tous 2 parlant très bien le portugais – et un français parfait) soient avec nous pour mieux gérer l’énergumène. Hormis ce détail (qui n’est pas des moindre certes) nous avons passés 3 fantastiques journées à parcourir le désert du Lençóis. 3 jours épatants, beaux, ensoleillés et venteux (ouff !), conviviaux, fatigants, déshydratants mais rafraîchissants, et bien évidemment sableux !
Déroulé et souvenirs de ces 3 journées :
Jour 1 : Départ prévu 4hr du matin. Heure réelle de sorti 5hr (après enfin avoir trouvé notre guide ‘inlevable’ après sa soirée trop alcoolisée). Il nous fait savoir que ça le faisait ch*** de nous emmener et que nous devons lui être redevable de ne pas nous lâcher (la blague. Keep cool….). Nous avons marché toute la journée le long de la plage pour rentrer dans le Lençóis vers 14h en direction de l’oasis ‘Baixa grande’ pour y passer la nuit. 1ere partie pas des plus trépidante, mais sympa tout de même. Le long de la plage est immaculée de détritus ramenés par la mer. Il y a de quoi faire une belle collection de tongs, de bouteilles polies et le plus surprenant : d’ampoules ! Sur la plage de gros tas noirâtres sont visibles : rochers plats ressemblants à des coulées de lave ? Non juste des résidus d’argile qui forment d’énormes étendues. 1ère journée sans déjeuner aussi (le ‘guide’ avait omis de nous dire d’acheter à déjeuner – vraiment il ne sert pas à grand-chose celui-là !). En milieu d’après-midi nous arrivons enfin dans les dunes du Lençóis : sensations garanties ! Pour les montées le sable est compact, les descentes sont abruptes et moelleuses et très surprenant, le sable n’est pas chaud. On découvre nos premiers sables mouvants, nos premiers lagons d’un bleu tranchant avec la blancheur des dunes, les bois flottants et quelques animaux qui se baladent par-ci par-là (dont des mouettes agressives au cri enroué). On arrive à temps pour le coucher de soleil à côté de notre oasis. Un endroit idéal pour faire sa demande n’est-ce pas ?! ;-)
La pousada dans laquelle nous dormons est géniale : tranquillité, grand dortoir de hamac et pleins d’animaux qui circulent autour de nous (au moins on est sûr que la viande sera fraîche !).
2eme Jour : 1ere nuit en hamac = un succès. On a très bien dormi (en même temps avec 10 heures de marche dans les pattes…). L’astuce pour être bien dans un hamac c’est de se mettre en travers pour une position plus allongée ! Faut le savoir. Le réveil est un peu trop tôt : chant des coqs, caquètement des poules, bêlement des moutons… un sacré bordel !
On passera notre matinée [trrranquouilo] à courir après les agneaux (on valide l’expression doux comme un agneau) et à se balader dans les dunes autour de l’oasis. Notre trio Kolanta prend le large pour 2 jours de traversée en autonomie et nous décollons dans l’après-midi pour rejoindre une cabane de pécheur pour y passer la nuit. Cette traversée sera de loin la plus belle partie de notre épopée. Grande dunes, lagons pleins, formes géométriques parfaites, coucher de soleil, seuls au monde…
Nous arrivons à la tombée de la nuit dans la cabane de pêcheurs et à notre grande surprise elle est pleine à craquer ! Les propriétaires sont venus passer 4 jours pour pêcher (ils ne viennent que 2 fois dans l’année). Nous sommes accueillis comme des rois : on troque notre poulet frit contre du poisson frais et ils nous laissent des hamacs pour passer la (courte) nuit.
3eme jour : Nous décollons à 2hrs du matin (pfff… c’est tôt mais nous devions arriver de bonne heure à Atins pour nos transferts respectifs). On marche à tâtons à la lueur de la lune décroissante. Cette 3eme journée nous cassera bien. Les articulations des chevilles et des hanches commencent à tirer, les muscles ne veulent plus travailler, le paysage n’est plus aussi beau que les jours précédents. Bref, il est tant que ça s’arrête ! :-)
Fin de la traversée. Retour à la civilisation. Contents de cette belle expérience, heureux de l’avoir partagé avec le trio Kolanta et nos 2 amoureux ! (le guide, on passe…) Vraiment n’hésitez pas ! Partez 3 jours dans le Lençóis à la découverte de ses dunes, de son sable blanc et de ses lagons rafraîchissants. Mais attention, dans ce coin-là nous avons trouvé les locaux très roublards.
ET DANS LA SERIE EN VRAC :
Voilà, le Brésil c’est fini. Et notre tour du monde aussi… On embarque dans quelques heures pour Madrid puis Paris. On ne réalise pas encore tout ce que nous venons de vivre. On est contents de savoir que nos familles vont être là pour nous accueillir et que la météo n’est pas au gris.
Ce qui est sûr, c’est qu’après ce passage brésilien nous pouvons enfin répondre à la question « si vous deviez revenir dans un des pays que vous avez visité, lequel serait-ce ? », « BRASIL !!! ».
Cette fois on vous dit à très vite mais en chair et en os !!!! ;-)
E&L
- Commençons par le Kite. Ce lieu s’est beaucoup développé autour de cette discipline, alors nous avons pris notre shoot. On a dégoté certainement le plus cool et [trrranquouilo] loueur du coin : Zona kite détenue par un couple hispano-brésilien, Sorene et Fabio. Prix attractif, ça marche à la confiance et les programmes sont supers flexibles. Pour aller sur notre terrain de jeu un petit tour en buggy s’impose. La balade en vaut déjà le détour : balade le long de la plage à fond, petite traversée en bateau, karting dans les mangroves asséchées pour arriver sur un spot où 3 ‘barracas’ de palmier nous attendent. Jus frais à disposition, poisson grillé à la demande, ça va, la vie n’est pas trop dure. Le spot s’appelle Guriú. Ce n’est pas le plus connu, mais pour nous c’est le mieux : moins de monde, un plan d’eau calme en 1ere ligne et des vagues au loin. Seul hic, beaucoup de vase par endroit, ça motive pour moins tomber. :-)
- On a enchainé pas mal de sessions de kite pendant ce séjour et nous sommes très contents de nos progrès (chacun à sa vitesse). Pour Laurent c’est apprentissage des sauts, pour Estelle apprentissage des demi-tours (pas encore trop pigé la technique). On a bien progressé, bien cramé sur l’eau (c’est certainement les rares fois de notre vie où nous ferons du kite en maillot de bain), on a adoré !
- Continuons par le duo rencontre-caïpirinha car souvent les 2 sont liés. On s’est fait un petit groupe d’amis sur place et ça c’était super sympas. Nous étions dans une guest house au départ assez chère mais qui nous a permis de rencontrer du monde. Alors petite pensée à Ana (RO), Sermin(FR), Alessandra(CH), Audrey et Gas (FR-NZ) avec qui nous avons partagés de bons moments. On espère vous revoir un de ces 4, et bonne route à ceux qui la continuent !
- Le plus improbable : Un jour Laurent fait la remarque « finalement le monde n’est pas si petit : nous n’avons rencontré personne que nous connaissons ». Il a fallu cette phrase pour que cela se déclenche. Côté Estelle, Nous avons croisés par hasard un de ses copains de seconde, lui-même rejoint le lendemain par un autre de 5e. Improbable retrouvailles 20 ans après (ça ne nous rajeunit pas ça vu comme ça). Vraiment chouette de vous avoir revus Matthieu et Gonzague accompagnés de vos douces. A très vite sur Paris puisque, pour couronner le tout, nous sommes dans le même quartier ! :-)
- Et ce n’est pas fini ! Côté Laurent, nous avons fait la connaissance d’un interne en médecine qui a déjà travaillé avec un témoin de mariage de Laurent (Franck). Morale de l’histoire : IT IS DEFINITELY A SMALL WORLD !!!
- Bon et en ce qui concerne la caïpi, elle accompagne (un peu trop) nos soirées. Bonne, rafraîchissante mais tord boyaux, déshydratation et mal de crâne assuré. On a vraiment plus 20 ans.
- Les couchers de soleil sur la plage de Jeri. Tout un rituel. C’est soit dans le buggy à fond sur la plage en rentrant du kite, soit en haut d’une dune vue sur la mer, soit sur la plage avec les silhouettes des joueurs de foot, surfeurs-kiteurs-windsurfeurs-paddleurs, capoeiristes, cavaliers et roulottes de caïpi (dont une à la main bien évidemment). Qui dit mieux ?
- Et dans la série en vrac on a adoré : écouter et tenter de danser le forro et la samba ; se balader à cheval sur la plage et s’essayer au grand galop (sensation d’extrême liberté ! dommage que le dos d’Estelle la rappelle à l’ordre) ; avoir notre appart dans une pousada où l’on a pu pour la première fois en 10 mois recevoir des copains à diner ; voir cette étrange façon qu’on les brésiliennes de s’exhiber: en string, mini haut mais attention ne jamais, au grand jamais montrer ses seins ! Tant qu’un mini bout de tissu cache les tétons, tout va bien. Bon et d’ailleurs on va profiter de cet aparté pour faire tomber un mythe : non les brésilien(ne)s ne sont pas tous des canons à la Gisèle Bündchen. Les femmes sont plutôt en rondeurs mais ça reste tout de même sympa de les voir assumer les corps et se balader en string. Ahahah, on imagine difficilement ça sur les plages françaises.
LAGONS ET OASIS DANS LE DESERT DU LENÇÓIS
A notre question «quelle est la plus belle chose à faire au Brésil? », plusieurs brésiliens nous ont répondus : « traverser le désert du Lençóis Maranhenses ». Ni une ni deux, nous voilà donc en partance pour cette destination !
On a suivi les conseils de Fransisco B. (merci !). Direction le calme village d’Atins pour 3 jours d’excursion. Nous sommes 7 au départ : Le trio Kolanta : Anne, Klara et Yann - 3 étudiants en archi qui voulaient partir en autonomie et qui se sont ravisés pour la 1ère journée (choix plus raisonnable, c’est tout de même un désert…) - ainsi qu’Amira et Ryad – couple algérien voyageur avec qui nous avons vraiment partagés de chouettes moments !
Nous sommes partis avec un guide recommandé par notre guest house et que pour le coup nous décommandons ! Si on vous parle de [Marcioul] ou ‘Filho do Deserto’ (fils du désert), qu’il a des allures rasta un peu prononcées, honnêtement passez votre chemin même si au premier contact il vous parait bien. Nous étions bien contents qu’Amira et Ryad (tous 2 parlant très bien le portugais – et un français parfait) soient avec nous pour mieux gérer l’énergumène. Hormis ce détail (qui n’est pas des moindre certes) nous avons passés 3 fantastiques journées à parcourir le désert du Lençóis. 3 jours épatants, beaux, ensoleillés et venteux (ouff !), conviviaux, fatigants, déshydratants mais rafraîchissants, et bien évidemment sableux !
Déroulé et souvenirs de ces 3 journées :
Jour 1 : Départ prévu 4hr du matin. Heure réelle de sorti 5hr (après enfin avoir trouvé notre guide ‘inlevable’ après sa soirée trop alcoolisée). Il nous fait savoir que ça le faisait ch*** de nous emmener et que nous devons lui être redevable de ne pas nous lâcher (la blague. Keep cool….). Nous avons marché toute la journée le long de la plage pour rentrer dans le Lençóis vers 14h en direction de l’oasis ‘Baixa grande’ pour y passer la nuit. 1ere partie pas des plus trépidante, mais sympa tout de même. Le long de la plage est immaculée de détritus ramenés par la mer. Il y a de quoi faire une belle collection de tongs, de bouteilles polies et le plus surprenant : d’ampoules ! Sur la plage de gros tas noirâtres sont visibles : rochers plats ressemblants à des coulées de lave ? Non juste des résidus d’argile qui forment d’énormes étendues. 1ère journée sans déjeuner aussi (le ‘guide’ avait omis de nous dire d’acheter à déjeuner – vraiment il ne sert pas à grand-chose celui-là !). En milieu d’après-midi nous arrivons enfin dans les dunes du Lençóis : sensations garanties ! Pour les montées le sable est compact, les descentes sont abruptes et moelleuses et très surprenant, le sable n’est pas chaud. On découvre nos premiers sables mouvants, nos premiers lagons d’un bleu tranchant avec la blancheur des dunes, les bois flottants et quelques animaux qui se baladent par-ci par-là (dont des mouettes agressives au cri enroué). On arrive à temps pour le coucher de soleil à côté de notre oasis. Un endroit idéal pour faire sa demande n’est-ce pas ?! ;-)
La pousada dans laquelle nous dormons est géniale : tranquillité, grand dortoir de hamac et pleins d’animaux qui circulent autour de nous (au moins on est sûr que la viande sera fraîche !).
2eme Jour : 1ere nuit en hamac = un succès. On a très bien dormi (en même temps avec 10 heures de marche dans les pattes…). L’astuce pour être bien dans un hamac c’est de se mettre en travers pour une position plus allongée ! Faut le savoir. Le réveil est un peu trop tôt : chant des coqs, caquètement des poules, bêlement des moutons… un sacré bordel !
On passera notre matinée [trrranquouilo] à courir après les agneaux (on valide l’expression doux comme un agneau) et à se balader dans les dunes autour de l’oasis. Notre trio Kolanta prend le large pour 2 jours de traversée en autonomie et nous décollons dans l’après-midi pour rejoindre une cabane de pécheur pour y passer la nuit. Cette traversée sera de loin la plus belle partie de notre épopée. Grande dunes, lagons pleins, formes géométriques parfaites, coucher de soleil, seuls au monde…
Nous arrivons à la tombée de la nuit dans la cabane de pêcheurs et à notre grande surprise elle est pleine à craquer ! Les propriétaires sont venus passer 4 jours pour pêcher (ils ne viennent que 2 fois dans l’année). Nous sommes accueillis comme des rois : on troque notre poulet frit contre du poisson frais et ils nous laissent des hamacs pour passer la (courte) nuit.
3eme jour : Nous décollons à 2hrs du matin (pfff… c’est tôt mais nous devions arriver de bonne heure à Atins pour nos transferts respectifs). On marche à tâtons à la lueur de la lune décroissante. Cette 3eme journée nous cassera bien. Les articulations des chevilles et des hanches commencent à tirer, les muscles ne veulent plus travailler, le paysage n’est plus aussi beau que les jours précédents. Bref, il est tant que ça s’arrête ! :-)
Fin de la traversée. Retour à la civilisation. Contents de cette belle expérience, heureux de l’avoir partagé avec le trio Kolanta et nos 2 amoureux ! (le guide, on passe…) Vraiment n’hésitez pas ! Partez 3 jours dans le Lençóis à la découverte de ses dunes, de son sable blanc et de ses lagons rafraîchissants. Mais attention, dans ce coin-là nous avons trouvé les locaux très roublards.
ET DANS LA SERIE EN VRAC :
- Une fois de plus on a été superbement accueillis !
- On aime leur façon de se saluer : Un gros ‘hug’ + une bise. C’est chaleureux.
- On aime leur façon de lever le pouce façon ‘I like’ pour dire oui, merci, ça va ?, c’est bon, ça va, je t’ai vu, j’arrive (les serveurs/ vendeurs)…Bref, le ‘I like’ qui sert à tout et pour tout. On a bien adopté le geste national, alors ne vous en étonnez pas si on le fait lors de nos premiers jours de réintégration parisienne ! J
- On aime leur façon de dire ‘Tranquilo’ [trrranquouilo] à toutes les sauces. Bref, ici c’est à la cool, faut pas être pressé.
- On aime la diversité des visages brésiliens. De l’Afrique à l’Europe du nord en passant par tous les métissages. Le plus fou dans tout ça, c’est la couleur de leurs yeux. Il n’y a pas plus envoutant que les visages d’une peau mate au regard clair et brillant. Magnifique !
- On aime avoir notre portion quotidienne de riz accompagnée d’haricots noirs et de poudre de manioc (arroz-feijão-farofa). Ça va nous manquer !
- Et puis bien évidemment le Brésil c’est le pays du fruit ! Miam miam miam….
- Alors, Rio dangereux ou pas ? Oui pour sûr avec toutes les histoires et mises en gardes que nous avons eues. Pour notre part R.A.S, ‘sem problemas’, mais soyons lucides : nous n’avons pas pris de risques. Pas envie d’embrouille pour clôturer le voyage.
Voilà, le Brésil c’est fini. Et notre tour du monde aussi… On embarque dans quelques heures pour Madrid puis Paris. On ne réalise pas encore tout ce que nous venons de vivre. On est contents de savoir que nos familles vont être là pour nous accueillir et que la météo n’est pas au gris.
Ce qui est sûr, c’est qu’après ce passage brésilien nous pouvons enfin répondre à la question « si vous deviez revenir dans un des pays que vous avez visité, lequel serait-ce ? », « BRASIL !!! ».
Cette fois on vous dit à très vite mais en chair et en os !!!! ;-)
E&L
Oii,
RépondreSupprimerComment vous avez fait pour les transports ? On a l'impression que vous vous etes teleporte au bresil :-)
Vous avez traversé la frontière terrestre via iguazu ? Comment ? Ensuite dans la partie nord vous avez fait que du bus entre les jiricuacuara, Fortaleza et lencois ? Puis comment vous etes redesendu du nord vers la ville où il y avait votre vol pour Paris?
On pensait que ça serai plus simple et moins chère au brezil de se déplacer, mais on est entrain d'exploser notre budget vol intérieurs :-)
On est à rio on monte vers le nord progressivement (salvador, olinda, porta de galinas, maracugi, Fortaleza, sao luis) pour ensuite descendre jusqu'à iguazu.
Fadoua and Aziz