Album photo : ici !
Nous avons passé 13 jours sur les terres chiliennes en commençant par cette si isolée et étonnante île de Pâques, puis rejoignant le continent par Santiago. De là nous sommes remontés progressivement vers la Bolivie en nous arrêtant à Valparaíso et San Pedro de Atacama. Pour ce faire nous avons passés près de 30 heures dans le bus à traverser des paysages désertiques entrecoupés de petits villages de fortune. Retour sur ces 4 points phares que nous avons découverts.
ÎLES DE PÂQUES : DES MOAÏ BIEN ARROSÉS
Pour les chiliens, l’île de Pâques est le lieu de vacances où il fait toujours BEAU ! Pour nous ce sera le lieu de passage où nous aurons eu le plus de PLUIE depuis le début de notre échappée… Nous avons été accueillis par d’inépuisables sauts d’eaux…Relativisons : ce sera la meilleure façon de faire la transition entre la chaleur tahitienne et le froid qui nous attend au Chili.
C’est donc sous la pluie que nous sommes allés à la rencontre des moaï – ces fameuses statues sans dates aux allures si contemporaines. Si vous allez vous balader dans le coin nous recommandons de louer votre propre voiture. On a opté pour un vieux 4x4 Suzuki défoncé, avec lecteur cassette et qui doit rester sur la route goudronnée faute d’une transmission défaillante… Une journée nous a suffi pour faire le tour des principaux points d’intérêts. Si Mme Météo eu été avec nous, d’autres activités telles que randos, plage et plongé auraient été envisageables.
Ce que nous avons aimé sur cette île du bout du monde :
- Y’a pas photos, les principaux sites sont beaux.
- Coup de cœur pour les paysages déserts squattés par les chevaux sauvages !
- Nous avons rencontré 2 chiliennes (mère-fille : Che-che et Mili) avec qui nous avons passé du temps. Super rencontre. Elles s’occupaient bien de nous et nous les avons emmenées dans notre si inconfortable 4x4 pour quelques heures de visites.
- Le Spectacle de danse du kari-kari dans lequel nous ont embringués Che-che et Mili. Sans elles ça ne nous aurait pas traversé l’esprit. C’est un dynamique mélange entre le Haka maori et les sensuelles danses des vahinés, le tout accompagné par les puissants tambours et voix des danseurs. Ça vaut le détour.
Ce qu’on a moins aimé :
- L’aubergiste Ana Rapu chez qui nous sommes allés. La fille de la patronne qui a repris le business est la reine de la brouille et l’embrouille. A éviter.
- S’il pleut, bah y’a vraiment rien à faire sur cette île. Et ne pensez pas aller tuer quelques heures au marché artisanal, il n’y a rien (sauf si vous êtes absolument fan des Moaï et que vous avez envie de vous ramener une statuette pour votre salon).
SANTIAGO DE CHILE ET SON STREET-STYLE
Glaglaglagla….ça caille… on n’avait pas anticipé ça. 0°C. On démarre notre 2ème hiver de l’échappée. En prime : la pluie ! Chouette.
Malgré cette météo nous allons tout de même à la découverte de cette grande ville entourée de hautes montagnes et on n’est pas déçus.
Ce qu’on a aimé :
- Cette ville a pour Estelle des airs de déjà-vu car ça lui rappelle Madrid. Et puis, ne cachons pas le plaisir aussi de retrouver l’espagnol ! Après tant d’années aux oubliettes, ça revient très vite. Laurent, qui apprend sur le tas, arrive même à faire des phrases bien construites. « Prrrrr… alors moi je dis chapeau ! » (dixit Estelle).
- Nous avons été impressionnés par la quantité de tags artistiques qui décorent la ville. Jamais nous n’avions vu une ville aussi bien intégrer cet art qui n’est pas toujours des plus heureux. Mais attention, on ne fait pas référence aux ridicules graffitis qui salissent les murs, on parle des dessins hauts en couleurs donnant un esprit à la ville ! Quelques exemples en photo.
- En totale opposition avec ce fait de rue, nous avons eu plaisir à retrouver les belles églises et bâtisses coloniales ou de l’ère industrielle.
- Nous avons commencé notre régime latino : completos (hot dog avocat-mayo), empanadas (mini calzone), hamburgers et frites ! Et pour la partie fruits et légumes : les vins chiliens bien sûr ! Bons et pas chers ! ça promet…
- C’est aussi l’occasion de renouer avec les courageux vendeurs en tous genres qui arpentent les rues et les restaurants en recherche de quelques pesos. Nous les avions perdus de vue depuis l’Asie. On reprend l’habitude de favoriser nos emplettes auprès de ces personnes démunies.
- Ah et signalons les jolies pyjamas qu’arborent les chiens et chats. Une tendance très chilienne.
LE DÉTONANT MÉLANGE DE VALPARAÍSO
La ville coloniale de Valparaíso…alors là pour le coup…un sacré coup de cœur ! Et ça faisait longtemps que nous n’avions pas vu une grande ville qui nous ait autant fascinés.
Pour se faire une idée, il s’agit du 1er port du chili, de la 2ème plus grande ville. Elle est dominée par 44 collines formant un amphithéâtre donnant sur l’océan Pacifique.
Notre coup de cœur est surtout pour le quartier historique de la ville, Alegre (=joie), qui définitivement l’est ! C’est un fabuleux mélange de styles s’adaptant au paysage tout en gardant les traces de son apogée du début du 20ème. A ce paysage se mêle parfaitement les murs recouverts de taules colorées, les tags artistiques et sans oublier ses escaliers arc-en-ciel. Un sacré patchwork de couleurs et de style. Amis passionnés de photos, voici un fabuleux terrain de jeu !
Pour tous ceux qui s’y arrêteront, nous recommandons vivement l’auberge La bicyclette tenue par un bordelais qui sait parfaitement accueillir ses hôtes. Réservez en saison haute car il n’y a qu’une poignée de chambres (qui de surcroît ne sont pas chères pour la zone).
Allez. Une petite note plus perso car ces articles sont aussi notre journal de bord : c’est le 09/06, pendant ces agréables ballades dans les rues de la vallée du paradis (traduction littérale de Valparaíso), que nous avons suivi de près l’arrivée de notre petit Arturoooooo (en vrai c’est Arthur Petit). C’est bien évidemment, et en toute objectivité, le plus beau petit garçon au monde. Voilà oncle Lolo et tante Estelle une fois de plus comblés !
DÉSERT D’ATACAMA: MEILLEUR ENDROIT POUR FAIRE DU VÉLO?
Notre 3eme et dernière étape chilienne avant de rejoindre la Bolivie. Pour y accéder le tarif est de 24h de bus. Les 20 premières heures passent vites, les 4 dernières sont les plus dures. Quoi qu’il en soit, c’est bien plus confortable que les trajets de 20 ou 30h qu’on a pu faire en Asie.
San Pedro est un village-oasis planté dans le plus aride et sec désert au monde, le désert d’Atacama. Ce village, complétement tourné vers le tourisme, a gardé son charme traditionnel et nous donne l’impression d’être dans un décor pour western.
Malgré l’aridité du lieu (5 à 10% d’humidité), son relief vallonné à 2500m et ses chemins souvent ensablés nous avons choisi de visiter les alentours en VTT. Bien équipés (bons vélos, eau à gogo, protection solaire maximale), nous voilà partis sur les routes pas toujours bien indiquées. Au programme : points de vue de folie, surf sur les dunes, équipées sauvages sur d’interminables routes désertes avec vue sur les volcans et formations des plus étranges, salar d’Atacama et même une petite baignade à 10° pour Laurent.
Ce que nous avons aimés :
- Incroyable levé de lune dans la ‘valle de la luna’ ! A vrai dire ce désert est connu pour ses nombreux grands observatoires. Nous n’en aurons pas vu la couleur car lors de notre passage c’était la pleine lune et plus incroyable encore : il y avait quelques nuages. Cela nous aura cependant permis d’assister à notre plus beau levé de lune sur la cordillère des Andes et les volcans aux alentours avec un ciel enflammé. Ce fut aussi l’occasion de rencontrer d’autres français et de partager une bonne bière face à ce spectacle.
- Surf sur les dunes. Nouvelle expérience intéressante. Après 2 descentes, Laurent gère. Pour Estelle, skieuse inconditionnelle, ça n’a rien donné. Le côté ++ de l’expérience : avoir la dune rien que pour nous. Genre seul-au-monde. Normal, comme nous avions décidé de tout faire par nous-même, nous avons pu aller hors des horaires des tours opérateurs. En revanche, il faut les faires les kilomètres à vélo avec la planche dans le dos. Mais l’expérience et l’exclusivité du lieu en vaut la chandelle !
- Coucher de soleil au niveau de la pierre du Coyote. A nouveau : mille fois OUI ! Just amazing. On pense que les photos parlent d’elles-mêmes. Une fois de plus, à faire de son côté. Les tours sont arrivés après le clou du spectacle (pour notre plus grand bonheur).
- La laguna Cejar dans le salar d’Atacama. Premier contact avec un salar avant de rejoindre celui d’Uyuni en Bolivie. Nous n’avons pas vu la croute de sel s’étendre sur des kilomètres, mais plutôt quelques cuvettes du salar. Le paysage est agréable : lac de sel reflétant les volcans et la cordillère ou cuvettes profondes d’une eau turquoise. On y croise enfin quelques signes de vie animale: quelques insectes, oiseaux et flamants roses. Précisons que lors de nos précédentes sorties nous n’avions croisé que 1 abeille (qui avait dû se perdre et nous trouver très à son goût) et un scarabée. Ça ne fait pas beaucoup, mais ce désert est parait-il celui où il y a la plus faible densité d'activité organique de la Terre.
- Un petit bain à 10°C ? La particularité de ces cuvettes est que l’eau y est tellement salée que c’est devenu un lieu d’excursion pour y tester son pouvoir de flottaison (façon mer Morte). Chose aisée en été, mais beaucoup plus vaillante en hiver dans cette eau qui ne dépasse pas les 10°C. Laurent relève le défi avec brio et sourire ! Estelle se planque derrière l’appareil photo.
- Lors de notre passage à San Pedro nous avons eu la chance d’assister à un match du Chili. Imaginez ce village aux allures de farwest complètement vidé, toutes portent ouvertes avec le match qui retenti. Dès qu’une action se tend, les cris sortent de toutes les maisons. On vous laisse imaginer les cris et les embrassades à chaque goal…Ce jour-là le Chili aura marqué 3 buts face à l’Australie. Bref, au Chili, la passion pour le football est bien en accord avec la folie de l’Amérique Latine pour cette discipline. On sent qu’on va la vivre à fond cette coupe du monde.
- Nous avons été dans une guest house très agréable (Residencial Vilacoyo que nous recommandons vivement). C’est apparemment un repère de français car à part quelques égarés nous étions en grosse majorité. L’occasion de faire connaissance et de passer de cours mais bien chouettes moments avec Alban, Martin et Olivier. Grâce à eux nous avons pu vivre le match parmi les chiliens, se farcir la tête au ‘pisco sour’ et tester cette bien graisseuse Chorrillana (frite-viande-oignons).
- Ah oui un détail : Les journées sont belles est ensoleillées. Mais attention aux apparences, surtout la nuit….Et dire que dans le salar d’Uyuni on nous annonce des nuits à -20°C…ça fait froid dans le dos….
Nous avons repris nos bonnes vieilles habitudes de bus et venons de rejoindre Uyuni pour un tour de 3 jours avec Anne-So et Ben. Retour aux conditions plus roots et au froid glacial … On se sent au Népal.
A très vite pour le récit de notre échappée bolivienne.
E&L
Nous avons passé 13 jours sur les terres chiliennes en commençant par cette si isolée et étonnante île de Pâques, puis rejoignant le continent par Santiago. De là nous sommes remontés progressivement vers la Bolivie en nous arrêtant à Valparaíso et San Pedro de Atacama. Pour ce faire nous avons passés près de 30 heures dans le bus à traverser des paysages désertiques entrecoupés de petits villages de fortune. Retour sur ces 4 points phares que nous avons découverts.
ÎLES DE PÂQUES : DES MOAÏ BIEN ARROSÉS
Pour les chiliens, l’île de Pâques est le lieu de vacances où il fait toujours BEAU ! Pour nous ce sera le lieu de passage où nous aurons eu le plus de PLUIE depuis le début de notre échappée… Nous avons été accueillis par d’inépuisables sauts d’eaux…Relativisons : ce sera la meilleure façon de faire la transition entre la chaleur tahitienne et le froid qui nous attend au Chili.
C’est donc sous la pluie que nous sommes allés à la rencontre des moaï – ces fameuses statues sans dates aux allures si contemporaines. Si vous allez vous balader dans le coin nous recommandons de louer votre propre voiture. On a opté pour un vieux 4x4 Suzuki défoncé, avec lecteur cassette et qui doit rester sur la route goudronnée faute d’une transmission défaillante… Une journée nous a suffi pour faire le tour des principaux points d’intérêts. Si Mme Météo eu été avec nous, d’autres activités telles que randos, plage et plongé auraient été envisageables.
Ce que nous avons aimé sur cette île du bout du monde :
- Y’a pas photos, les principaux sites sont beaux.
- Coup de cœur pour les paysages déserts squattés par les chevaux sauvages !
- Nous avons rencontré 2 chiliennes (mère-fille : Che-che et Mili) avec qui nous avons passé du temps. Super rencontre. Elles s’occupaient bien de nous et nous les avons emmenées dans notre si inconfortable 4x4 pour quelques heures de visites.
- Le Spectacle de danse du kari-kari dans lequel nous ont embringués Che-che et Mili. Sans elles ça ne nous aurait pas traversé l’esprit. C’est un dynamique mélange entre le Haka maori et les sensuelles danses des vahinés, le tout accompagné par les puissants tambours et voix des danseurs. Ça vaut le détour.
Ce qu’on a moins aimé :
- L’aubergiste Ana Rapu chez qui nous sommes allés. La fille de la patronne qui a repris le business est la reine de la brouille et l’embrouille. A éviter.
- S’il pleut, bah y’a vraiment rien à faire sur cette île. Et ne pensez pas aller tuer quelques heures au marché artisanal, il n’y a rien (sauf si vous êtes absolument fan des Moaï et que vous avez envie de vous ramener une statuette pour votre salon).
SANTIAGO DE CHILE ET SON STREET-STYLE
Glaglaglagla….ça caille… on n’avait pas anticipé ça. 0°C. On démarre notre 2ème hiver de l’échappée. En prime : la pluie ! Chouette.
Malgré cette météo nous allons tout de même à la découverte de cette grande ville entourée de hautes montagnes et on n’est pas déçus.
Ce qu’on a aimé :
- Cette ville a pour Estelle des airs de déjà-vu car ça lui rappelle Madrid. Et puis, ne cachons pas le plaisir aussi de retrouver l’espagnol ! Après tant d’années aux oubliettes, ça revient très vite. Laurent, qui apprend sur le tas, arrive même à faire des phrases bien construites. « Prrrrr… alors moi je dis chapeau ! » (dixit Estelle).
- Nous avons été impressionnés par la quantité de tags artistiques qui décorent la ville. Jamais nous n’avions vu une ville aussi bien intégrer cet art qui n’est pas toujours des plus heureux. Mais attention, on ne fait pas référence aux ridicules graffitis qui salissent les murs, on parle des dessins hauts en couleurs donnant un esprit à la ville ! Quelques exemples en photo.
- En totale opposition avec ce fait de rue, nous avons eu plaisir à retrouver les belles églises et bâtisses coloniales ou de l’ère industrielle.
- Nous avons commencé notre régime latino : completos (hot dog avocat-mayo), empanadas (mini calzone), hamburgers et frites ! Et pour la partie fruits et légumes : les vins chiliens bien sûr ! Bons et pas chers ! ça promet…
- C’est aussi l’occasion de renouer avec les courageux vendeurs en tous genres qui arpentent les rues et les restaurants en recherche de quelques pesos. Nous les avions perdus de vue depuis l’Asie. On reprend l’habitude de favoriser nos emplettes auprès de ces personnes démunies.
- Ah et signalons les jolies pyjamas qu’arborent les chiens et chats. Une tendance très chilienne.
LE DÉTONANT MÉLANGE DE VALPARAÍSO
La ville coloniale de Valparaíso…alors là pour le coup…un sacré coup de cœur ! Et ça faisait longtemps que nous n’avions pas vu une grande ville qui nous ait autant fascinés.
Pour se faire une idée, il s’agit du 1er port du chili, de la 2ème plus grande ville. Elle est dominée par 44 collines formant un amphithéâtre donnant sur l’océan Pacifique.
Notre coup de cœur est surtout pour le quartier historique de la ville, Alegre (=joie), qui définitivement l’est ! C’est un fabuleux mélange de styles s’adaptant au paysage tout en gardant les traces de son apogée du début du 20ème. A ce paysage se mêle parfaitement les murs recouverts de taules colorées, les tags artistiques et sans oublier ses escaliers arc-en-ciel. Un sacré patchwork de couleurs et de style. Amis passionnés de photos, voici un fabuleux terrain de jeu !
Pour tous ceux qui s’y arrêteront, nous recommandons vivement l’auberge La bicyclette tenue par un bordelais qui sait parfaitement accueillir ses hôtes. Réservez en saison haute car il n’y a qu’une poignée de chambres (qui de surcroît ne sont pas chères pour la zone).
Allez. Une petite note plus perso car ces articles sont aussi notre journal de bord : c’est le 09/06, pendant ces agréables ballades dans les rues de la vallée du paradis (traduction littérale de Valparaíso), que nous avons suivi de près l’arrivée de notre petit Arturoooooo (en vrai c’est Arthur Petit). C’est bien évidemment, et en toute objectivité, le plus beau petit garçon au monde. Voilà oncle Lolo et tante Estelle une fois de plus comblés !
DÉSERT D’ATACAMA: MEILLEUR ENDROIT POUR FAIRE DU VÉLO?
Notre 3eme et dernière étape chilienne avant de rejoindre la Bolivie. Pour y accéder le tarif est de 24h de bus. Les 20 premières heures passent vites, les 4 dernières sont les plus dures. Quoi qu’il en soit, c’est bien plus confortable que les trajets de 20 ou 30h qu’on a pu faire en Asie.
San Pedro est un village-oasis planté dans le plus aride et sec désert au monde, le désert d’Atacama. Ce village, complétement tourné vers le tourisme, a gardé son charme traditionnel et nous donne l’impression d’être dans un décor pour western.
Malgré l’aridité du lieu (5 à 10% d’humidité), son relief vallonné à 2500m et ses chemins souvent ensablés nous avons choisi de visiter les alentours en VTT. Bien équipés (bons vélos, eau à gogo, protection solaire maximale), nous voilà partis sur les routes pas toujours bien indiquées. Au programme : points de vue de folie, surf sur les dunes, équipées sauvages sur d’interminables routes désertes avec vue sur les volcans et formations des plus étranges, salar d’Atacama et même une petite baignade à 10° pour Laurent.
Ce que nous avons aimés :
- Incroyable levé de lune dans la ‘valle de la luna’ ! A vrai dire ce désert est connu pour ses nombreux grands observatoires. Nous n’en aurons pas vu la couleur car lors de notre passage c’était la pleine lune et plus incroyable encore : il y avait quelques nuages. Cela nous aura cependant permis d’assister à notre plus beau levé de lune sur la cordillère des Andes et les volcans aux alentours avec un ciel enflammé. Ce fut aussi l’occasion de rencontrer d’autres français et de partager une bonne bière face à ce spectacle.
- Surf sur les dunes. Nouvelle expérience intéressante. Après 2 descentes, Laurent gère. Pour Estelle, skieuse inconditionnelle, ça n’a rien donné. Le côté ++ de l’expérience : avoir la dune rien que pour nous. Genre seul-au-monde. Normal, comme nous avions décidé de tout faire par nous-même, nous avons pu aller hors des horaires des tours opérateurs. En revanche, il faut les faires les kilomètres à vélo avec la planche dans le dos. Mais l’expérience et l’exclusivité du lieu en vaut la chandelle !
- Coucher de soleil au niveau de la pierre du Coyote. A nouveau : mille fois OUI ! Just amazing. On pense que les photos parlent d’elles-mêmes. Une fois de plus, à faire de son côté. Les tours sont arrivés après le clou du spectacle (pour notre plus grand bonheur).
- La laguna Cejar dans le salar d’Atacama. Premier contact avec un salar avant de rejoindre celui d’Uyuni en Bolivie. Nous n’avons pas vu la croute de sel s’étendre sur des kilomètres, mais plutôt quelques cuvettes du salar. Le paysage est agréable : lac de sel reflétant les volcans et la cordillère ou cuvettes profondes d’une eau turquoise. On y croise enfin quelques signes de vie animale: quelques insectes, oiseaux et flamants roses. Précisons que lors de nos précédentes sorties nous n’avions croisé que 1 abeille (qui avait dû se perdre et nous trouver très à son goût) et un scarabée. Ça ne fait pas beaucoup, mais ce désert est parait-il celui où il y a la plus faible densité d'activité organique de la Terre.
- Un petit bain à 10°C ? La particularité de ces cuvettes est que l’eau y est tellement salée que c’est devenu un lieu d’excursion pour y tester son pouvoir de flottaison (façon mer Morte). Chose aisée en été, mais beaucoup plus vaillante en hiver dans cette eau qui ne dépasse pas les 10°C. Laurent relève le défi avec brio et sourire ! Estelle se planque derrière l’appareil photo.
- Lors de notre passage à San Pedro nous avons eu la chance d’assister à un match du Chili. Imaginez ce village aux allures de farwest complètement vidé, toutes portent ouvertes avec le match qui retenti. Dès qu’une action se tend, les cris sortent de toutes les maisons. On vous laisse imaginer les cris et les embrassades à chaque goal…Ce jour-là le Chili aura marqué 3 buts face à l’Australie. Bref, au Chili, la passion pour le football est bien en accord avec la folie de l’Amérique Latine pour cette discipline. On sent qu’on va la vivre à fond cette coupe du monde.
- Nous avons été dans une guest house très agréable (Residencial Vilacoyo que nous recommandons vivement). C’est apparemment un repère de français car à part quelques égarés nous étions en grosse majorité. L’occasion de faire connaissance et de passer de cours mais bien chouettes moments avec Alban, Martin et Olivier. Grâce à eux nous avons pu vivre le match parmi les chiliens, se farcir la tête au ‘pisco sour’ et tester cette bien graisseuse Chorrillana (frite-viande-oignons).
- Ah oui un détail : Les journées sont belles est ensoleillées. Mais attention aux apparences, surtout la nuit….Et dire que dans le salar d’Uyuni on nous annonce des nuits à -20°C…ça fait froid dans le dos….
Nous avons repris nos bonnes vieilles habitudes de bus et venons de rejoindre Uyuni pour un tour de 3 jours avec Anne-So et Ben. Retour aux conditions plus roots et au froid glacial … On se sent au Népal.
A très vite pour le récit de notre échappée bolivienne.
E&L
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