DE FAÇON GÉNÉRALE :
- Alors, c’était comment le Myanmar ? Un très beau séjour, un saut dans le temps. Nous avons rallongé d’une semaine notre séjour par rapport au timing initial. Ça nous a permis de prendre notre temps et de voir plus de choses bien évidemment. Nous avons dû tout de même faire des impasses car certains lieux étaient pas évidents d’accès avec les transports en commun. Disons que nous en avons gardé un peu pour une prochaine fois si elle se présente.
- Facile pour les étrangers ? Très facile d’y voyager même si l’anglais y est beaucoup moins pratiqué que dans les pays où nous avions précédemment voyagé. L’utilisation de mime et de dessins s’avèrent très utiles. Puis quand on n’arrive vraiment pas à communiquer, bah ce n’est pas grave. On fait autrement !
- Santé : TVB, RAS.
- Rencontres : Nous sommes ravis des différentes rencontres de voyageurs que nous avons faites. Un vrai plaisir de de partager excursions et repas avec chacun d’entre eux. Pour ce qui est de la population locale, cf. ‘Accueil chaleureux des Birmans’ juste après.
- La nationalité remportant la palme du plus grand nombre de touristes : la France !
- Point météo : Super beau temps. Période idéale : des journées bien chaudes (>30°), des nuits douces (voir froides en altitude du côté de Kalaw), pas d’invasion de moustique.
- Moyens de transports utilisés : avion, bus, truck-taxis, moto-taxis, taxis, moto, vélo, nos jambes !, barque, bateau, carriole à cheval, dos de buffle pour Laurent. Sniff, la montgolfière au-dessus de Bagan était vraiment trop déraisonnable.
- Rythme du voyage : Du lever au coucher du soleil. Les admirer est d’ailleurs devenu une de nos activités principales (le 2eme étant plus facile à réaliser).
- Nos coups de cœurs : Top 1 = l’accueil et le sourire des locaux ; Top 2 = Saut dans le temps ; Top 3 = Lever de soleil à Bagan.
- Notre meilleur ami pendant le voyage : Notre guide bien évidemment ! Pour cette fois ça sera une copie du Lonely Planet anglais.
- Point budget : De loin le plus cher pays visité depuis le début de notre escapade. Les prix du Lonely ont souvent doublés pour les hébergements. Une tendance qui ne semble pas prête de s’arrêter. Les ouvertures des guests houses sont contrôlées et limitées par le gouvernement. Les lieux non accrédités ne sont pas autorisés à recevoir de touristes. Pour la petite anecdote, la police connait exactement tous les mouvements des touristes. Chaque nuitée leurs sont rapportées. Big brother is watching us, chuuuttttt. Petit coup de gueule pour les transports que nous payons généralement plus chers que les locaux.
- Un petit regret ? Pour Estelle : n’avoir rien vu sur les mines de pierres précieuses (mais aussi les pierres en elles-mêmes et dont le fameux anneau de Nawarat qu’on n’aura pas croisé en chemin), n’avoir pas eu le temps suffisant pour s’aventurer dans l’extrême sud du pays (apparemment certaines zones seraient ouvertes depuis 2/3 mois), ne pas avoir testé le vin local, un nouveau rêve : faire le lever de soleil sur la plaine de Bagan en montgolfière (va vraiment falloir revenir !). Pour Laurent : Ne pas avoir visité Pindaya (près d’Inle).
CHALEUREUX ACCUEIL BIRMAN:
- Dès les premières heures à fouler le sol Birman nous avons ressenti cette grande différence : quelle gentillesse ! Des gens viennent vous aider ou conseiller alors que vous ne demandez rien. Et le comble dans tout ça, c’est qu’ils ne sont pas intéressés ! 1ère chose à changer dans notre comportement : baisser notre garde tout en sécurisant nos arrières. Ça va nous faire un grand écart avec l’inde où chaque sollicitation est intéressée.
- Une chose qui est très surprenante du Myanmar est qu’un grand nombre de birmans que vous croisez vous saluent avec un grand sourire et en vous faisant coucou. Et à tout âge ! Vous passez votre journée à dire ‘Mingalaba’. Le plus fou c’est qu’ils le font tout le temps et à tous les touristes. Où puisent-ils cette chaleureuse spontanéité pour nous saluer les caravanes de touristes qui défilent tous les jours ?
- Ce qui nous a fait beaucoup rire aussi c’est que l’on faisait rire les Myanmais ! ça devait les surprendre de voir 2 blancs se balader en longyi (jupe longue pour les hommes et les femmes – tenue quotidienne), bredouiller quelques mots (Mingalaba, Jesu-pé ou tamalé, tata…), manger dans les bouis-bouis ou se balader en moto. Nous on a pris ça comme un compliment. Qui n’apprécierait pas que des touristes cherchent à se fondre dans le paysage ?
- Pendant notre périple nous avons croisé beaucoup de belles personnes, de magnifiques visages d’enfants et d’adultes de tous âges. Nous aurions souhaité ramener des photos-souvenirs de tous ces rayons de soleil mais nous n’étions pas à l’aise pour photographier les gens. Ça restera donc dans nos têtes !
TENUES / APPARATS :
- Comme précédemment mentionné, le longyi est la base de la tenue. Bout de tissu que vous entourez autour de la taille pour former une jupe longue mettant en valeur les silhouettes longilignes des birmans. Seules différences entre les hommes et femmes : la façon de nouer le longyi et les motifs. C’est marrant de voir à quel point le longyi reste une tenue adéquate pour toutes les situations. Besoin de jouer au foot? Pas de problème. Remonté jusqu’en haut des cuisses, torsadé et passé entre les jambes pour le coincer derrière, ça vous fait un short style sumo. Pour les hommes, le longyi est porté avec une chemise, portefeuille et portable souvent coincés entre les deux (bah oui, il y a pas de poche dans le longyi). C’est à ce genre de détail que l’on voit que c’est un pays où il y a peu de vol…
- En ce qui concerne les écoliers et étudiants, vous les reconnaissez dans tout le pays à la couleur vert-bouteille de leur longyi !
- Lorsque les Birmans ne sont pas en longyi, ils arborent un magnifique pyjama ! Et ce n’est pas pour aller dormir. D’ailleurs le pyjama ‘angry birds’ à la cote chez les enfants ! Pour mesdames, les petits canards et oursons sont pas mal. Pour messieurs nous n’avons pas noté de motif dominant, mais ce n’est pas pour autant qu’ils n’en portent pas.
- Petit moment make-up : Les birmans (enfants, femmes de tous âges et jeunes hommes) aiment ce couvrir le visage (et parfois les bras) de Tanakha. Cette poussière de bois mélangée à de l’eau fait une crème jaune pâle. Après chacun à sa façon de l’étaler : tout le visage (vous avez l’impression que halloween se prépare), 2 ronds ou carrés sur les joues, une ligne sur l’arête du nez ou pas, striures à la brosse à dent ou lisse... Le Tanakha est utilisé comme protection solaire, anti-transpirant et antiseptique. On se demande si la raison première n’est pas pour donner l’impression d’une peau plus blanche. Autre tendance make-up : le vernis à ongle pour les jeunes garçons ados. Chose que l’on a notée aussi sur quelques statues de bouddha. Nous ne savons pas pour quelle raison.
- Pour ce qui est de la coiffe, dans le nord nous avons croisés beaucoup de femmes avec une écharpe de couleur vive sur la tête. Celle-ci est d’ailleurs souvent remplacée par une serviette de bain. Autre coiffe qui a relevé notre attention, c’est le peigne dans les cheveux pour maintenir leur chignon. Le combo pyjama-peigne dans les cheveux en pleine ville, ça envoie du lourd ! J
- Zoom sur quelques accessoires : La chaussure nationale est sans surprise la tong ; le sac le plus vu aux bras des femmes sera le panier de crabe en plastique.
NOURRITURE :
- Si vous aimez la nourriture frite, le Myanmar vous séduira ! Qu’est-ce qu’on aura avalé comme huile. Entre les ‘fried noodles’, ‘fried rice’, ‘fried vegetable’…. Bref. Difficile de trouver quelques choses non frites, c’est leur façon de cuisiner. Même les légumes des soupes sont pré-frits !
- Au niveau de la variété, celle-ci est tout de même limitée. Même si le Myanmar est au croisement de l’Inde, de la Chine et de la Thaïlande, elle n’offre pas toute la variété et le meilleur de ces régions.
- Ce que vous retrouverez le plus dans vos assiettes (et pour sûr dans chaque plat !): l’oignon (le Myanmar a d’ailleurs la plus grande consommation par habitant au monde), l’ail, chou et chou-fleur et gingembre. Niveau piment ça va.
- Met pour lequel nous ne sommes pas aventurés : le poisson séché et tous ses dérivés. Trop odorant, trop salé (on a tout de même testé un tout petit peu)
- Le meilleur plat que nous avons mangé : Poisson au barbecue en bord de mer. Un régal. Ils le badigeonnent d’une sauce rouge à base de piment, d’ail et de gingembre (et d’huile). Un vrai délice !
- Au niveau des fruits, petit faible pour les micro-clémentines qui ont la taille de calots. Vous multipliez le plaisir de les éplucher avec leur peau qui dégage cette bonne odeur qui réveille les souvenirs de notre enfance, et chaque bouchée (représentant une clémentine entière) est une explosion de pulpe sucrée et parfumée. Notre petite madeleine de Proust du séjour !
- A chaque fois que nous avons testé un plat qui nous a plus, nous ne sommes pas arrivés à le retrouver. Chacun y va de sa customisation.
- Il est difficile de trouver des plats végétariens. Surtout dans les restaurants de rues. Et lorsque vous les trouvez, ils n’ont pas beaucoup de saveurs. Laurent a persisté dans son régime végétarien, Estelle est vite redevenue carnivore.
- Pause café : Le café et le thé sont systématiquement accompagnés de lait concentré-sucré puissance 1000. D’ailleurs nous n’avons jamais vu de lait frais pendant le périple. Lorsque vous commandez un café, on vous apporte un sachet de café instantané 3 en 1 : café (un peu)-lait en poudre (quantité adéquate)-sucre (en surdose). Certaines ‘Tea house’ vous servent le ‘Myanmar’ café ou thé. Pour ce premier ce sera une cuillère de marc et une bonne dose de lait concentré. Il y a à boire et à manger. Pour le Myanmar thé, c’est un thé préparé à l’indienne mais sans épice (remplacé par du sucre et du lait concentré). C’est vraiment écœurant et fatiguant de boire autant de sucre. Côté agréable : on vous sert systématiquement des thermos de thé vert (leur équivalent du verre d’eau).
- Accessoires : L’accessoire de cuisine que nous avons le plus croisé sur notre route est le ‘rantang’ (récipients empilés contenant le riz et les délicieux currys pour la famille). Une colonne portative en inox allant de 2 à 8 étages. Une façon de garder son déjeuner au chaud en respectant la tradition des petits plats accompagnant le riz.
- Les vices : 1. Le rhum birman est traite. Mal de tête garanti ! En même temps, lorsque l’on voit qu’une bouteille de rhum est moins chère qu’une bouteille de bière, ça veut tout dire… 2. Les birmans sont des tarés de la chique de bétel. Vous trouvez les petites étales de préparation de leur potion magique partout et à toutes heures. Dépiautage de la chose : sur une feuille de bétel, est étalée de la chaux, du tabac, une noix d’arec. La feuille est ensuite pliée et mise en bouche pour plusieurs heures (c’est d’ailleurs assez drôle de les voir parler avec leur grosse chique dans la bouche) et recrachent inlassablement l’excès de salive rougeâtre. Résultat : des sols immaculés d’immondes crachats, des sourires édentés rouges sang et des birmans qui se raclent la gorge à tout va. Beeuuurk… un vrai fléau sans frontière de sexe ni d’âge qui procure bien-être, coupe la faim et semble avoir des actions vermifuges. On n’a pas testé, mais apparemment ça donne un coup de fouet.
DÉVELOPPEMENT :
Ce n’est pas un sujet évident à traiter car nous ne nous sommes pas aventurés hors des zones autorisées et ne sommes pas des spécialistes de la question. Cependant le constat que nous avons pu faire est qu’il y a un gros décalage entre notre première impression et le niveau de vie des birmans.
A l’arrivée à l’aéroport et la route qui s’en suivi jusqu’à Yangon nous a donné l’impression d’un pays très développé. Bel aéroport avec accès Wi-Fi libre, belles voitures taxis, belles routes propres, grands axes dégagés. Les bus que nous avons empruntés pendant tout le séjour sont de loin plus luxueux que les bus que nous avions dans les pays précédents. Les autoroutes sont de bonne qualité. 1ère guest house à Yangon très propre et moderne.
Ensuite, sans avoir à creuser vous vous rendez compte que : dans tous les restaurants fréquentés par les birmans vous trouverez des enfants TRÈS jeunes qui travaillent (certains n’atteignant pas encore l’âge de la raison) ; la plupart des gens vivent dans des maisons de bambou dès que vous sortez des axes principaux dans les grandes villes (Mandalay en est un bon exemple) ; les ordures et chiens sauvages traînent partout ; apparemment il n’y a pas de traitement antirabique dans le pays (bien que la rage sévisse) ; des lépreux sont dans des états si avancés qu’on se demande comment ils survivent ; l’électricité est souvent coupée en journée (même dans les grandes villes) ; Internet est d’une telle lenteur que nous nous en sommes passés. Ce sont quelques éléments jetés sans logique mais bien révélateurs de cette dissonance entre notre 1ère impression et le niveau réel de développement du pays. Pour ce qui en est plus objectivement, on laisse les indices officiels l’exprimer : 80% de la population rurale, 1 300 dollars PIB (apparemment moins de 0,5 dollar par jour pour la population rurale), travail des enfants….
Une chose est sûr, c’est que le Pays est en pleine ouverture (même si contrôlée) : Plus la peine de partir avec la somme suffisante en dollars, vous trouvez facilement des ATM dans toutes les villes et zones touristiques.
Pour ce qui est de la pression gouvernementale et de la junte militaire, pas possible de le ressentir à notre niveau, seuls certains accès et zones sont interdits aux touristes du fait de conflits avec des minorités. On en profite pour partager la devise nationale : « Le bonheur se trouve dans une vie harmonieusement disciplinée ». A bon entendeur…
Petite surprise cependant concernant le coût de la vie (touristique) au Myanmar. C’est un pays assez cher au final. Pas évident de trouver des chambres à 15 dollars. Les prix annoncés dans le Lonely Planet 2011 ont souvent doublé voir triplé. Bien évidemment les touristes doivent s’affranchir de droits d’entrée assez élevés pour visiter les différentes régions.
RELIGION :
- La religion est omniprésente au Myanmar. A 8O% bouddhique, nous n’aurons croisé que quelques communautés musulmanes et hindouistes. Nous avons vu des moines, moniales, pagodes, stûpas, monastères et représentations de bouddha par centaines, voire milliers. 400 000 moines vivent grâce aux civils qui leurs procurent nourriture, vêtements, médicaments et les accessoires nécessaires. En retour les moines leurs transmettent la connaissance et la sagesse qu’ils ont hérités de leur maître bouddha. Une chose nous a fasciné : une population à ~80% rurale avec un des PIB les plus bas du monde dépense entre 10 et 30% de leur revenu dans l’entretien des pagodes et des moines.
- Toutes les maisons, restaurants ont un petit autel pour leur permettre d’entrer en méditation. Des offrandes sont faites à bouddha : bananes, fleurs, soda, tout est possible ! Et assurez-vous que vos pieds ne soient jamais en direction de bouddha ! Pas évident quand vous mangez assis par terre.
- A la philosophie bouddhiste se mêle les rites animistes. Les nats (esprits vénérés) sont visibles tout au long du voyage. Là aussi un petit regret de ne pas avoir assisté à une cérémonie des nats pour voir comment les esprits sont invoqués et comment un villageois peut être possédé. Il faudrait vivre sur place pour pouvoir assister à de telles célébrations. On se contentera d’un bon reportage sur TV5 à notre retour.
- Point pour lequel nous n’avons pas compris les raisons : pourquoi les femmes sont-elles interdites d’accès à certains lieux de culte ou rites ? Là aussi, pas d’explication.
- Ce qui est impressionnant au Myanmar c’est que quel que soit l’endroit où vous vous trouvez, une pagode ou un stûpa d’un blanc immaculé ou d’un doré éclatant surgit dans le paysage. Et lorsque vous en découvrez une, d’autres se révèlent au fur et à mesure. Partout où la nature semble être difficile d’accès pour l’homme est prétexte : sur les sommets de chaque pique, de chaque rocher esseulé…
- Le Myanmar impressionne pour sa ferveur bouddhique qui l’a conduite et continue à faire naître d’impressionnants chefs-d’œuvre. A nos yeux cette dévotion paraît démesurée et irresponsable. Tant d’or, tant de donations laissées à tout va, tant de nouvelles initiatives toujours plus grandes et hautes. On a l’impression qu’ils adorent un dieu plus que de suivre les enseignements d’un maître.
EN VRAC :
- Sport : Chouette sport qui est pratiqué partout au Myanmar et assez sympa à regarder, c’est le Chinlon. Les joueurs forment un petit cercle et se passe une petite balle en rotin (~11 cm de diamètre). Celle-ci ne doit pas toucher le sol et quelques parties du corps (un peu comme au foot). Ça donne naissance à des figures assez sympas. Étonnant que cette discipline n’arrive pas jusqu’à chez nous… Pour ce qui est des combats de kickboxing ou combat de coqs on tentera d’en apercevoir en Thaïlande.
- Musique : Ce que nous avons entendu de la musique traditionnelle birmane nous a plutôt fait fuir… Comme pour la cuisine, c’est un mélange d’influences indienne, chinoise et thaïlandaise. C’est strident, entêtant, pas harmonieux et surtout avec des installations stéréo à vous décoiffer à plus de 20km à la ronde. Bref, nos oreilles occidentales ont fui ! Cependant nous avons entendu vers la fin du séjour quelques musiques très apaisantes au xylophone et harpe locale qui mériteraient d’être étudiée de plus prêt…
- Pub : Chapeau bas pour la bière Myanmar qui a réussi à placarder ses publicités PARTOUT dans le pays et en grande quantité. Pari marketing réussi, on n’a bu que cette bière-là !
LES MOINS:
Ce qu’on n’a pas aimé en Birmanie (bin oui, il n’y a pas que du positif…):
- Raclement de gorge extrêmement bruyant et crachat. Une différence culturelle à laquelle on n’arrive vraiment pas à s’habituer.
- Arrivées des bus en pleine nuit : 2h, 3h, 4h du matin. Vraiment pas pratique.
‘Tata’ Myanmar, ‘sa-wat-dee’ Thaïlande !*
*Au revoir Myanmar , bonjour Thaïlande !
Hello, je viens de passer un peu de temps sur votre blog, comme le temps passe vite... Vos commentaires sont d'une grande richesse et vont reléguer aux archives les guides touristiques habituels. J'avoue que je suis un peu jaloux, vous avez vraiment l'air de vous éclater! La bise aux thaïlandais et à bientôt pour suivre vos aventures palpitantes!!! Antoine
RépondreSupprimerMerci Antoine pour ton mot. ça fait chaud au coeur!! et d'autant plus venant d'un blogeur avéré! ;-) Bise de Chiang Mai! Aujourd'hui c'est le Nouvel An chinois que nous fêtons! E&L
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